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L’étude sur le bonheur de Harvard, aussi connue sous le nom de « Harvard Study of Adult Development« , a une origine tout à fait remarquable. Initiée en 1938 et ayant récolté des données pendant plus de 80 ans, elle se distingue comme la plus longue étude jamais réalisée sur le bonheur de l’homme.
Cette étude a été initiée avec l’idée de déterminer les habitudes et les comportements qui contribuent au bonheur et à la santé mentale. Elle a impliqué l’observation de 724 hommes tout au long de leur vie, et dans certains cas, l’étude a même continué avec leurs enfants. L’emploi du temps, les relations, les habitudes de sommeil et même les loisirs ont été enregistrés et analysés.
La plus longue étude sur le bonheur jamais réalisée
Il est étonnant de constater qu’une recherche a été menée pendant près de 85 ans pour déchiffrer le mystère du bonheur humain. Je parle ici de la plus longue étude sur le bonheur, réalisée par l’université prestigieuse de Harvard. Une enquête traverse généralement plusieurs décennies pour obtenir une analyse approfondie de ses sujets. Cependant, cette étude est unique par sa durée exceptionnelle.
L’élément essentiel du bonheur, révélé par Harvard
Alors, quel est le secret du bonheur selon l’étude réalisée par Harvard ? L’élément essentiel révélé par l’étude de 85 ans est peut-être surprenant par sa simplicité, mais il s’avère essentiel pour atteindre un état de bonheur durable : il s’agit des relations humaines authentiques.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, rares sont les individus dont le bonheur dépend fortement des biens matériels ou des réussites professionnelles. Selon l’étude de Harvard, ce sont les relations authentiques avec d’autres personnes qui comptent le plus. Il semble que notre bonheur soit intimement lié à notre capacité à nouer et entretenir des relations profondes et sincères.
Bonheur et relations humaines : une évidence souvent négligée
Dans la course effrénée de la vie quotidienne, nous avons tendance à négliger l’importance de nos relations interpersonnelles. Pourtant, le message, que ce soit de Michael Sandel, la star de Harvard, ou d’Angela Merkel encourageant à « Abattre les murs de l’ignorance et de l’étroitesse d’esprit », nous exhorte à cultiver nos liens avec les autres, en mettant au centre de notre existence des valeurs d’empathie, de conexion, et de bienveillance mutuelle.
Cultiver de bonnes relations : comment faire ?
Alors, comment cultiver de bonnes relations ? Il est nécessaire de s’ouvrir aux autres, de faire preuve d’écoute et de disponibilité. Il est également important d’oser être soi-même, authentique, sans chercher constamment à plaire ou à impressionner. Des habitudes finlandaises pourraient aussi être une source d’inspiration dans cette quête de développement de relations saines et qui contribuent au bonheur.
Exercez-vous à être présent pour l’autre, à entretenir vos amitiés et à créer des liens de confiance. De même que pour votre relation avec vous même. C’est ce que nous apprend la série «Coup d’essai» qui encourage à prendre soin de soi.
Mais n’oubliez pas que la clé réside surtout dans l’équilibre : tout comme se consacrer exclusivement à la recherche du bonheur peut se révéler contre-productif, faire passer ses relations systématiquement avant tout le reste peut être épuisant, voire nocif.
Le bonheur est un chemin, pas une destination
De la même façon, le sociologue Pierre Chardonnens a conclu, après avoir sondé 7.000 personnes sur leur niveau de bonheur, que « Je me suis longtemps trompé de formule du bonheur ». Les participants à son étude avaient tendance à surestimer l’importance de conditions matérielles dans leur niveau de bonheur alors que leurs réponses montraient que la clé du bonheur est l’engagement intime dans des activités qui ont du sens pour nous et le sentiment de connexion avec autrui.
En somme, ne cherchez pas à courir après le bonheur. Vivez votre vie avec passion, intégrité et amour, cultivez de bonnes relations, et le bonheur vous trouvera.
Ce que la science nous rappelle, c’est que l’essence du bonheur réside dans nos relations interpersonnelles, notre capacité à être présents pour les autres, et à créer des liens de confiance et d’affection authentiques. Il n’y a donc pas de formule magique pour le bonheur, mais une multitude de petites actions quotidiennes peuvent grandement y contribuer. Alors prenez soin de vos relations, soyez authentique et vivez en harmonie avec vos valeurs et le bonheur suivra.
L’ennui, le lien entre les générations et le bonheur
Curieusement, l’ennui et le fonctionnement par défaut du DMN (Default Mode Network) jouent également un rôle dans notre bonheur. L’ennui, pourtant souvent perçu négativement, peut stimuler la créativité et favoriser l’auto-réflexion nécessaire à l’identification de ce qui compte vraiment pour nous.
Enfin, l’étude réaffirme le rôle crucial du lien entre les générations pour notre bonheur. Apprendre de ceux qui nous ont précédés et partager nos expériences avec les plus jeunes peut conduire à un sentiment de continuité et de permanence, créant ainsi un sentiment durable de bien-être et de bonheur.
En quoi ces découvertes sont-elles révolutionnaires ?
Dans notre quête incessante du bonheur, les récentes découvertes scientifiques sont semblables à l’arrivée d’une petite armoire portative à roulettes dans un espace limité : une véritable révolution.
La science du bonheur : une révolution constante
La science du bonheur, ou psychologie positive, est relativement récente, datant des années 1980. Dans le domaine des sciences sociales, elle peut être comaprée à la période de 1789 où le sacre des savants a eu lieu, un tournant majeur, une modification profonde dans la compréhension de soi et une quête de l’indépendance émotionnelle.
La nouvelle décennie a apporté de nouvelles découvertes dans le domaine du bien-être, semblables à une nécropole découverte en plein Paris lors de la Révolution française : surprenantes, mystérieuses et prometteuses d’apporter un nouvel éclairage sur nos vies.
Une des plus grandes révolutions dans ce domaine est la reconnaissance de l’individualité du bonheur. Comme Akhenaton, considéré comme le premier révolutionnaire égyptien pour avoir introduit le monothéisme, la science du bonheur nous encourage à rejeter la vision uniformisée, monolithique du bonheur et à embrasser notre propre définition de ce concept.
Des innovations révolutionnaires pour le bonheur
L’innovation en psychologie positive peut être comparée à 5 innovations qui vont bouleverser le XXIème siècle. Au même titre que l’invention révolutionnaire d’Andy Alt : A Little Thunder, ces découvertes proposent une nouvelle approche, une autre façon de percevoir et d’atteindre le bonheur.
L’impact des multiples facettes du bonheur
Comme dans le documentaire « Winter on Fire » de Netflix qui expose la complexité de la situation en Ukraine, la recherche dans le domaine du bonheur et du bien-être a montré que le bonheur n’est pas un concept unidimensionnel. Il est façonné par de nombreux facteurs et dimensions, tant internes qu’externes, à l’image du parcours des Fours à chaux de la station de trail dans l’œil de Laval Patrimoine, chaque aspect contribue à la beauté générale de l’ensemble.
La révolution dans notre perception du bonheur
La manière dont la science du bonheur a modifié notre perception du bien-être peut être comparée à la révolution qu’a représenté le programme « Reportages découverte » « Boulangères, la révolution des fournils » sur TF1. Non seulement nous avons appris à définir le bonheur de manière plus nuancée et individualisée, mais nous avons également reconnu l’importance d’équilibrer les aspects positifs et négatifs de notre vie.
En fin de compte, ces découvertes révolutionnaires sur le bonheur ont démontré que ce n’est pas une quête hors de notre portée, mais plutôt un voyage qui commence à l’intérieur de nous, requérant notre engagement à nous connaître et à nous accepter tels que nous sommes.
