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Imaginez-vous, tranquillement en train de préparer votre bain après une longue journée de travail, quand soudain, vous apercevez une créature digne d’un film d’horreur dans votre baignoire. Non, ce n’est pas une blague, mais une réalité pour certains habitants de la Charente-Maritime qui ont eu la surprise de découvrir une mygale andalouse dans leur salle de bain. Oui, vous avez bien entendu, une mygale, en France !
Une visiteuse inattendue
La mygale andalouse, bien que venimeuse, n’utilise son venin que pour se nourrir, paralyser et liquéfier ses proies. Heureusement pour nous, elle ne s’attaque pas à l’homme. Cependant, il est préférable de ne pas la déranger, car une morsure, bien que rare, est toujours possible.
Protégeons nos visiteuses
La mygale andalouse est une espèce protégée. Il est donc déconseillé de la capturer soi-même, et encore moins de la tuer. Si vous tombez nez à nez avec une de ces araignées, il existe un protocole très précis à suivre. L’animal doit être capturé par un organisme spécialisé et envoyé dans un laboratoire pour des tests médicaux.
Un danger pour les plus petits
Bien que la mygale andalouse ne soit pas mortelle pour un adulte, elle peut l’être pour un enfant. Il est donc crucial de rester vigilant et de prendre les mesures nécessaires pour protéger nos petits.
Une augmentation des captures
Selon certains rapports, les captures de mygales andalouses sont en forte augmentation cette année. Ces araignées se nichent dans les racines de palmiers importés d’Espagne. Il est donc possible que leur présence en France soit due à l’importation de ces plantes.
La découverte de mygales andalouses en France peut sembler effrayante, mais il faut se rappeler que ces créatures ne sont pas une menace pour l’homme. Elles sont même protégées et doivent être traitées avec respect. Alors, la prochaine fois que vous préparez votre bain, jetez un coup d’œil dans la baignoire. Qui sait, vous pourriez avoir une visiteuse surprise !
Les mygales en France et en Bretagne
La Bretagne, cette belle région de l’ouest de la France, est connue pour ses paysages pittoresques, sa culture riche et… ses mygales ? Oui, vous avez bien entendu. La Bretagne abrite environ 700 espèces d’araignées, dont une espèce de mygale, affectueusement appelée « Mygale à chaussette » par le commun des mortels, et Atypus affinis par les arachnologues.
Rassurez-vous, cette araignée, bien qu’elle puisse sembler effrayante, n’est ni agressive ni dangereuse pour nous, les humains. Elle mesure environ deux centimètres pour la femelle et 1,5 centimètre pour le mâle. Le mâle arbore une cuticule glabre de couleur brique et noire, tandis que la femelle a une robe chitineuse aux teintes moins soutenues. Ce qui caractérise les mygales, ce sont bien sûr leurs chélicères hypertrophiées, composées de deux parties : les crocs ou crochets précédés de glandes à venin.
La croissance de l’Atypus affinis est lente. La maturité sexuelle est atteinte pour la femelle à cinq ou six ans et à quatre ou cinq ans pour le mâle. Aux premiers jours de l’automne, le mâle quitte sa chaussette de soie et part en quête d’une femelle. Si le mâle choisit de rester auprès de sa dulcinée, il sera dévoré sans plus attendre, après l’acte sexuel !
La dispersion des jeunes est le plus souvent aérienne. Ils se positionnent sur un support en hauteur et produisent plusieurs fils afin de se laisser emporter par le vent. Cependant, la dispersion peut aussi être terrestre. Il est ainsi fréquent de rencontrer de petites chaussettes à proximité de la grande chaussette maternelle.
La grande majorité des mygales vit dans les zones tropicales et sub-tropicales. En Europe occidentale, il existe une vingtaine d’espèces de mygales réparties en trois familles distinctes, dont la famille Atypus. Notre Mygale à chaussette n’est pas endémique de Bretagne, elle est retrouvée un peu partout en France, en Europe, ainsi qu’en Afrique du Nord. Elle apprécie les forêts et les bois, ainsi que les landes et les pelouses sèches.
La Mygale à chaussette se montre particulièrement active en période crépusculaire ou nocturne. Qu’un malheureux insecte pose la patte sur ce piège soyeux et il sera sans autre forme de procès saisi, paralysé, puis dévoré vif. La toile des mygales à chaussette est caractéristique. Elle est constituée d’une partie aérienne de vingt à trente centimètres dévolue à la chasse, et d’une partie souterraine de dix à vingt centimètres constituant le logement et la pouponnière.
Même si l’idée de croiser une mygale en Bretagne peut sembler effrayante, il faut se rappeler que ces créatures ne sont pas une menace pour l’homme. Elles sont même protégées et doivent être traitées avec respect. Alors, la prochaine fois que vous vous promenez en Bretagne, gardez l’œil ouvert, vous pourriez avoir une rencontre surprenante !
