Maison écologique : qu’est-ce que ça veut dire en 2023 ?

Mireille Groseille
Mireille Groseille
4 Min de lecture
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Aujourd’hui, avec la hausse drastique des prix de l’énergie, on a tendance à classer les maisons selon deux catégories. La première regroupe toutes les passoires thermiques dans lesquelles on est obligé de mettre le chauffage au maximum pour espérer atteindre des températures descentes en hiver. La seconde, vous l’aurez compris, concerne à l’inverse les habitations qui sont particulièrement économes. Mais une maison écologique, cela se traduit comment en 2023 ?

Une maison qui présente une étiquette énergie de rang A

À l’heure actuelle, il existe 7 classes d’énergie pour les maisons et appartements. Celles-ci vont du rang G (les fameuses passoires thermiques) au rang A. Pour vous donne un ordre d’idée, vous consommez plus de 421 kWh/m²/an avec le rang G tandis que c’est en dessous de 70 kWh/m²/an avec le rang A. 

Bien sûr, cette consommation a une incidence directe sur les émissions de CO2, c’est pourquoi avec une maison écologique, vous ne faites pas que des économies d’énergie : vous polluez aussi moins. Sinon, on appellerait cela “maison économique” ! D’autre part, comme le rappelle ce constructeur réputé de maisons à Vannes, une habitation écologique doit forcément avoir une étiquette A en 2023.

Car si la classe B pourrait sembler satisfaisante (surtout comparée à la classe G), il faut savoir qu’elle peut émettre en théorie deux fois plus d’émission de CO2 que la classe A. Oui, c’est loin d’être négligeable !

Une maison construite avec des matériaux durables et écoresponsables

Lorsqu’on fait construire une maison, il faut penser au coût de son entretien sur une durée assez longue, c’est-à-dire de 50 ans. Il en va sans dire que si les matériaux utilisés sont trop friables, vous risquez de devoir effectuer des travaux de rénovation.

Le problème, c’est que les travaux ne coûtent pas uniquement de l’argent : écologiquement parlant, ils sont clairement pas souhaitables. En effet, la fabrication des matériaux nécessaires à la rénovation ont forcément un impact sur l’environnement, tout comme leur acheminement jusqu’à chez vous. Autant dire que si une maison n’a pas été pensée dès le départ pour durer suffisamment longtemps, on peut difficilement affirmer qu’elle est écologique !

De plus, il faut aussi réfléchir à l’impact sur l’environnement lié à la construction de la maison en elle-même. Car si on utilise des matériaux non-naturels nécessitants un processus de transformation lourd, cela va également émettre du CO2. De même, on va préférer des matières qui ne sont pas toxiques sur l’environnement immédiat (comme l’amiante).

Une maison qui est autonome ?

Nous avons volontairement abordé le sujet de la maison autonome puisqu’il existe souvent des confusions avec la maison écologique. C’est plutôt logique, car la première promet une autosuffisance grâce à la production de l’électricité (via des panneaux solaires par exemple) ou bien la récupération de l’eau de pluie. Ce qui est écoresponsable, il faut le dire.

Toutefois, bien qu’il puisse être souhaitable que les habitations soient autonomes, ce modèle n’est malheureusement pas généralisable en France. C’est pourquoi il faut bien distinguer les deux versions, sachant que les adeptes de la maison écologique cherchent avant tout à réduire leur impact sur l’environnement.

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