Jardin

Comment repérer 6 parasites courants des plantes d’intérieur et les tuer en toute sécurité

Par Michel Duchène , le samedi, 22 octobre 2022, 21h01 — Nuisibles - 7 minutes de lecture

Que vous cultiviez quelques violettes africaines, que vous chouchoutiez un figuier à feuilles de violon ou que vous ayez une maison remplie de plantes tropicales exotiques, vous savez que des soins réguliers permettent de garder toutes vos plantes d’intérieur en bonne santé et heureuses. Mais malgré vos soins, votre jardin d’intérieur peut de temps en temps être infesté par des insectes ou des acariens. Quelques insectes ne font pas beaucoup de mal, mais s’ils ne sont pas traités, ils peuvent se multiplier et transformer votre plante en pot préférée en un affreux désordre, voire la tuer. Mais ne paniquez pas. La plupart des parasites courants des plantes d’intérieur peuvent être contrôlés avec quelques techniques simples et un peu de patience.

« Lorsque vous vous attaquez aux insectes nuisibles des plantes d’intérieur, la première étape consiste à vous demander quelle valeur vous accordez à la plante », déclare Laura Jesse Iles, directrice de la clinique de diagnostic des plantes et des insectes de l’université d’État de l’Iowa. « Il n’y a pas de solution miracle et il faudra du temps et du dévouement pour gérer les parasites ».

Si vous décidez de traiter au lieu de jeter votre plante infestée, Iles recommande de l’isoler pour éviter que le problème ne se propage à vos autres plantes. Voici comment se débarrasser des parasites les plus courants des plantes d’intérieur que vous pouvez rencontrer.

1. Gammes

Les cochenilles sont des insectes au corps mou qui sucent la sève des plantes. Les minuscules rampants (le stade immature) bougent un peu lorsqu’ils se nourrissent. Les adultes se couvrent d’une couche protectrice cireuse et ne bougent pas, si bien que vous ne reconnaîtrez peut-être pas ces petites bosses blanches ou brunes comme des insectes. Les cochenilles se trouvent le plus souvent sur la face inférieure des feuilles et sur les tiges, bien qu’elles apparaissent parfois aussi sur la face supérieure des feuilles. Bien qu’elles puissent se nourrir de nombreuses plantes d’intérieur différentes, les cochenilles aiment particulièrement les agrumes, le lierre et les figues.

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Les feuilles infestées de cochenilles peuvent jaunir ou tomber et les tiges dépérir. Les insectes produisent également une substance collante appelée miellat qu’ils laissent sur votre plante. En plus de faire un gâchis, ce résidu sucré peut attirer les fourmis, et un champignon noir appelé moisissure fuligineuse s’y développe souvent. (Pas très beau à voir).

Comment contrôler les échelles

Vaporisez votre plante avec du savon insecticide (10 €, The Home Depot) ou de l’huile de margousier (11 €, The Home Depot) pour étouffer les rampants. Les adultes sont plus difficiles à contrôler en raison de leur couverture cireuse. Utilisez votre ongle pour les gratter doucement. Si possible, enlevez les parties de la plante fortement infestées, comme les vieilles feuilles. Vérifiez régulièrement votre plante et grattez les écailles que vous voyez jusqu’à ce que l’infestation ait disparu.

2. Cochenilles

Les cochenilles farineuses ressemblent aux cochenilles ; elles sont suceuses de sève, ont un revêtement cireux et produisent de la rosée. « Les signes d’une infestation de cochenilles ou de cochenilles farineuses peuvent inclure la présence de dépôts cireux sur la plante, de moisissures noires fuligineuses qui se développent sur le miellat produit par ces insectes, et (selon l’importance de l’infestation) parfois de feuilles jaunies et mourantes, et de plantes déformées ou rabougries », explique Natalia von Ellenrieder de la Plant Pest Diagnostic Branch du California Department of Agriculture. Les cochenilles femelles produisent une matière blanche et cotonneuse où elles pondent des œufs qui éclosent sous forme de chenilles. Les coléus, hoyas, jades, gardénias et poinsettias sont particulièrement sensibles aux cochenilles.

Comment lutter contre les cochenilles farineuses

Utilisez un coton-tige trempé dans de l’alcool à friction pour retirer les cochenilles. Pour les plantes plus grandes et robustes, lavez les feuilles avec un fort jet d’eau pour déloger les parasites. Le savon insecticide et l’huile de margousier peuvent être la meilleure option en cas de fortes infestations.

3. Les araignées rouges

Les tétranyques sont si petits que vous ne les verrez peut-être même pas. Ils ressemblent à des taches sombres sur les feuilles, mais vous remarquerez probablement d’abord leurs toiles blanches et soyeuses à l’aisselle des feuilles ou le long des nervures. Les acariens sucent la sève des feuilles et provoquent leur décoloration et leur chute. Les lierres, dracaenas, figues, hibiscus et Scheffleras sont quelques-uns de leurs hôtes favoris.

Comment lutter contre les tétranyques

Les infestations d’acariens sont difficiles à contrôler. Si votre plante est fortement infestée, il est préférable de s’en débarrasser avant que les parasites ne se propagent. « Pour les tétranyques et les cochenilles, le fait de prendre le problème à temps et d’inspecter régulièrement les plantes fait une grande différence », explique Kelley Hamby, professeur d’entomologie à l’université du Maryland. « Vous pouvez utiliser certaines des approches les plus faciles qui consistent à enlever les feuilles infestées, à les laver à l’eau savonneuse et à les écraser. » Augmenter l’humidité autour des plantes peut également aider à limiter l’accumulation des tétranyques.

4. Aleurodes

Ces minuscules insectes ailés ont un aspect délicat, blanc poudreux. Le stade immature ne bouge pas beaucoup, mais les adultes voltigent lorsqu’ils sont dérangés. Les deux stades sucent la sève des plantes, mais c’est le stade immature qui cause le plus de dégâts, en se nourrissant de la face inférieure des feuilles. « Les aleurodes immatures ressemblent un peu à des cochenilles », explique M. Iles. Les feuilles infestées jaunissent et meurent, et la plante est souvent rabougrie. Il faut donc les surveiller de près, notamment sur les lierres, les hibiscus et les poinsettias.

Comment lutter contre les aleurodes

Un savon insecticide ou de l’huile de neem vous débarrassera des aleurodes. « Veillez à appliquer le produit sur la face inférieure des feuilles, là où se trouvent les stades immatures des aleurodes », explique Iles. « Le traitement devra probablement être effectué chaque semaine jusqu’à ce que vous ne voyiez plus d’aleurodes immatures ou adultes. »

5. Pucerons

Les pucerons, un autre ravageur suceur de sève, produisent également un miellat collant. Ils peuvent s’attaquer à de nombreuses plantes différentes et sont particulièrement friands des nouvelles pousses tendres, où ils provoquent déformation et flétrissement. Leur cycle de vie est court (deux à trois semaines en général) et les populations peuvent donc augmenter rapidement.

Comment lutter contre les pucerons

Un jet d’eau puissant délogera la plupart des pucerons. Vous pouvez soit sortir votre plante pour l’arroser (s’il ne fait pas trop froid), soit utiliser votre pulvérisateur de douche. Les pulvérisations de savon insecticide ou d’huile de neem sont également efficaces.

6. Moucherons fongiques

Bien que les minuscules moucherons adultes soient plus une nuisance qu’un ravageur, le stade immature (larve) se nourrit des racines des plantes et peut causer des problèmes de croissance, en particulier sur les jeunes plantes.  » Les moucherons fongiques sont souvent un symptôme d’un arrosage excessif « , dit Hamby.

Comment se débarrasser des sales mouches à champignons dans les pots de vos plantes d’intérieur ?

Comment lutter contre les mouches à champignons

Laissez la surface du sol des pots sécher entre deux arrosages. Ne laissez pas l’eau stagner dans les soucoupes. L’arrosage du sol avec l’insecticide biologique Bacillus thuringiensis var. israelensis permet de lutter contre les larves. Des pièges jaunes collants aideront à capturer les adultes.

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Michel Duchène

Je m'appelle Michel Duchène et je suis passionné par le bricolage, les travaux manuels et particulièrement le gros oeuvre. J'ai décidé de mettre mon expérience au service des internautes en créant mon blog. J'y partage mes astuces et mes conseils pour réussir vos travaux. J'ai toujours été passionné par le bricolage. C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à faire des études d'ingénieur en bâtiment. Aujourd'hui, je suis à la tête d'une entreprise de construction et je continue à partager ma passion sur mon blog.

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