Cet investissement de moins de 5€ améliore la qualité de l’air chez vous.

Michel Duchène
Michel Duchène
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L’atmosphère que nous respirons dans nos foyers peut être souvent plus polluée que celle que l’on trouve à l’extérieur. De nombreux contaminants, comme des poussières, des allergènes et des composés organiques volatils, s’accumulent dans nos espaces sans que nous en soyons conscients. Heureusement, il existe une méthode simple et peu coûteuse pour améliorer la qualité de l’air intérieur : les plantes dépolluantes.

L’entretien minimal pour un maximum d’efficacité

Un des grands avantages de ces purificateurs naturels réside dans leur facilité d’entretien. La majorité des espèces dépolluantes sont robustes et choisies pour leur durabilité. L’arrosage est un aspect essentiel ; trop d’eau peut causer plus de dommages qu’un léger manque. La règle de base est de laisser le terreau sécher en surface avant d’arroser à nouveau. Un contrôle hebdomadaire est généralement suffisant.

La science derrière la purification végétale

Les plantes purifient l’air grâce à des mécanismes naturels. Le processus de photosynthèse leur permet d’absorber le dioxyde de carbone tout en libérant de l’oxygène. Cependant, cette fonction n’est qu’une facette de leur efficacité. Les feuilles, les tiges et les racines jouent un rôle crucial dans l’élimination des substances toxiques de l’air que nous respirons.

Les stomates, ces minuscules ouvertures sur les feuilles, aspirent l’air contenant des polluants. Une fois dans la plante, ces molécules néfastes sont décomposées par des enzymes spécifiques ou intégrées dans la structure végétale. Certaines d’entre elles se transforment même en nutriments bénéfiques pour la plante.

L’éclairage et la température

Ces végétaux s’ajustent remarquablement bien aux conditions des intérieurs. Un éclairage indirect leur convient parfaitement, car les rayons directs peuvent abîmer leurs feuilles. La température ambiante normale d’un foyer, oscillant entre 18 et 24°C, est idéale pour leur développement.

Il est également crucial de dépoussiérer les feuilles chaque mois avec un chiffon humide. Cela permet d’optimiser leur capacité d’absorption en maintenant les stomates dégagés et en améliorant ainsi la purification de l’air.

Où se procurer ces purificateurs naturels

Pour dénicher ces petits trésors dépolluants, plusieurs options s’offrent à vous. Les jardineries traditionnelles sont souvent les plus riches en variété et offrent des conseils personnalisés. Les grandes surfaces de bricolage peuvent également présenter un bon éventail, proposant des prix compétitifs, surtout lors des promotions de printemps.

Les marchés locaux sont souvent la meilleure solution pour trouver des plants à des tarifs avantageux, tout en soutenant des producteurs locaux. Cela permet également de diminuer l’empreinte carbone due au transport. Pour ceux qui recherchent des espèces plus rares, les plateformes en ligne sont une bonne alternative, bien qu’il faille faire attention aux frais de port qui peuvent parfois faire grimper le prix total.

Les champions de la purification à petit prix

Certaines espèces végétales se distinguent par leur grande efficacité à un coût abordable. Parmi elles, le Chlorophytum comosum, couramment connu sous le nom de plante araignée, est un leader. Généralement vendu entre 3 et 5 euros, ce végétal est capable de filtrer le formaldéhyde et le xylène, tout en étant facile à entretenir.

Un autre excellent choix est le Pothos (Epipremnum aureum). Cette plante grimpante, à moins de 4 euros, excelle dans l’absorption du formaldéhyde, du benzène et du xylène. Sa rapidité de croissance et sa capacité à prospérer dans différentes conditions de lumière en font un allié idéal pour ceux qui débutent.

Optimiser l’efficacité de vos purificateurs verts

Pour maximiser les bienfaits de vos plantes dépolluantes, leur placement dans l’habitat est crucial. Les chambres à coucher profitent particulièrement de la présence de sansevierias ou d’aloès, qui poursuivent leur travail purificateur pendant le sommeil.

Le salon et d’autres espaces de vie sont parfaits pour des plantes volumineuses comme le ficus ou le dracaena. Ces grandes plantes traitent un volume d’air plus conséquent tout en ajoutant un impact esthétique à votre décoration intérieure.

La règle du nombre optimal

Des études menées par la NASA suggèrent qu’une plante de taille moyenne par 9 mètres carrés est suffisante pour un effet purificateur notable. Dans une maison de 90 mètres carrés, environ dix plantes dépolluantes seraient donc idéales, constituant un investissement total d’environ 40 à 50 euros seulement.

Cette méthode est incontestablement plus économique qu’un purificateur d’air électronique, tout en permettant de réaliser des économies sur les factures d’électricité et la maintenance des appareils.

Les bénéfices au-delà de la purification

En plus de leur fonction purificatrice, ces végétaux apportent de nombreux avantages supplémentaires. Ils régulent l’humidité de l’air grâce au processus de transpiration, favorisant ainsi un environnement intérieur plus agréable, surtout en hiver lorsque les chauffages assèchent l’air.

D’un point de vue psychologique, il est prouvé que la présence de plantes dans un habitat diminue le stress, renforce la concentration et améliore le bien-être général. Cette dimension « thérapeutique » de ces plantes offre un avantage considérable pour un investissement si modeste.

Un geste écologique significatif

Opter pour des végétaux plutôt qu’un purificateur électrique témoigne d’un choix écologiquement responsable. Ces plantes ne demandent aucune énergie, ne génèrent aucun déchet électronique et ont un impact carbone insignifiant. Elles s’intègrent parfaitement dans une démarche de consommation durable.

De plus, la plupart de ces espèces se multiplient sans effort par bouturage ou division, ce qui permet d’élargir leur action purificatrice à moindre coût ou de partager des plants avec des amis.

La sansevieria : le purificateur nocturne

La Sansevieria trifasciata, surnommée « langue de belle-mère », a une caractéristique unique : elle continue à produire de l’oxygène même la nuit. Contrairement à la majorité des plantes qui émettent du CO2 dans l’obscurité, la sansevieria maintient ses fonctions purificatrices 24 heures sur 24. Son prix, qui varie entre 4 et 6 euros, en fait un choix intéressant.

Ce type de plante succulente est également très tolérant à la négligence et peut survivre plusieurs semaines sans arrosage. Elle est particulièrement efficace pour absorber le formaldéhyde, le benzène et le trichloréthylène, des polluants fréquemment présents dans nos domiciliations.

Les polluants domestiques les plus courants

Nos intérieurs sont souvent remplis de substances pouvant nuire à notre santé, parmi lesquelles :

  • Formaldéhyde : présent dans de nombreux meubles, colles, peintures et produits d’entretien.
  • Benzène : émis par les plastiques, les détergents, les fumées de cigarette et certains matériaux de construction.
  • Xylène et toluène : présents dans des vernis, des encres d’imprimante et des solvants.
  • Ammoniac : émis par certains produits de nettoyage et matériaux.
  • Trichloréthylène : trouvé dans certains produits de nettoyage à sec et colles.

Ces petites interventions de moins de 5 euros peuvent transformer la qualité de l’air à l’intérieur de votre domicile. Leur efficacité, soutenue par des études scientifiques, ainsi que leur facilité d’entretien et leurs nombreux bénéfices, en font une solution accessible pour tous. Alors que la pollution intérieure ne cesse d’augmenter, ces plantes représentent une réponse naturelle, simple et durable pour préserver notre santé respiratoire au quotidien.

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