Avoir une TV en plein milieu de votre salon est une très mauvaise idée, d’après l’INSERM

Michel Duchène
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Selon des études de l’INSERM, l’impact des écrans, et en particulier de la télévision, sur le développement cognitif n’est pas à négliger. L’INSERM souligne que le temps passé devant les écrans n’est qu’un aspect du problème. La qualité du contenu, l’interaction sociale et l’âge de l’exposition jouent également un rôle crucial.

Qualité du contenu et interaction sociale

L’INSERM met en lumière l’importance de la qualité du contenu visionné. Les programmes stimulants et éducatifs peuvent avoir un impact positif, tandis que les contenus passifs ou peu enrichissants s’avèrent moins bénéfiques. De plus, la télévision dans le salon, souvent regardée de manière isolée, limite les interactions sociales. Ces interactions sont essentielles, surtout pour les jeunes enfants, pour qui chaque moment d’échange est une opportunité d’apprentissage et de développement cognitif.

Effets sur la santé physique et mentale

La position centrale de la télévision dans le salon n’est pas sans conséquences sur notre santé physique et mentale. Une exposition excessive peut entraîner une sédentarité accrue, favorisant des problèmes de santé tels que l’obésité ou les troubles cardiovasculaires. Sur le plan mental, elle peut engendrer une diminution de la concentration et une perturbation du sommeil, particulièrement chez les enfants.

Alternatives pour un salon sain

Face à ces constats, repenser l’aménagement de notre espace de vie devient essentiel. Remplacer la télévision par des livres, des jeux de société ou des activités artistiques encourage non seulement l’activité physique mais aussi la créativité et l’interaction sociale. Ces alternatives favorisent un environnement plus dynamique et stimulant pour le cerveau.

Où placer sa TV pour limiter son impact ?

La question du placement de la télévision dans nos intérieurs est cruciale pour en minimiser l’impact négatif. L’idéal serait de l’éloigner des espaces centraux de vie, comme le salon, pour réduire sa prédominance dans notre quotidien. Envisagez de placer la télévision dans une pièce dédiée, comme un petit salon ou une salle multimédia.

Cela permet de créer un environnement où le visionnage est une activité choisie et non une habitude passive. Assurez-vous également que cet espace soit aménagé de manière à encourager l’interaction : canapés face à face plutôt que tous orientés vers l’écran, par exemple. Cette configuration favorise la discussion et l’échange, même lors des moments de visionnage collectif. Enfin, pensez à la visibilité de l’écran depuis d’autres pièces : moins la télévision est visible, moins elle invite à une utilisation impulsive. 

Rôle de l’âge dans l’exposition aux écrans

L’âge est un facteur déterminant dans l’impact des écrans. L’INSERM met en garde contre l’exposition précoce des enfants aux écrans. Les premières années de vie sont cruciales pour le développement cognitif, et une exposition excessive peut entraver ce processus. Il est conseillé de limiter le temps d’écran, surtout chez les plus jeunes, et de privilégier des activités plus interactives et éducatives.

Conseils pour une utilisation modérée

Pour une utilisation saine de la télévision, l’INSERM recommande de privilégier des moments de visionnage collectifs et interactifs. Discuter du contenu, poser des questions et échanger des opinions enrichit l’expérience et stimule le développement cognitif. Il est également suggéré de définir des plages horaires dédiées à la télévision, en évitant les heures précédant le coucher pour ne pas perturber le sommeil.

La télévision, lorsqu’elle est utilisée de manière réfléchie et modérée, peut faire partie d’un environnement domestique sain. Toutefois, son omniprésence, surtout dans le salon, mérite une réévaluation à la lumière des récentes études de l’INSERM. En favorisant des activités plus interactives et en limitant le temps d’écran, nous pouvons contribuer à un meilleur développement cognitif et à une meilleure santé générale.

L’étude de l’INSERM, publiée par The Journal of Child Psychology and Psychiatry

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